Cachée dans les hauteurs boisées de Dograde, au cœur de la province du Valégro, la villa Von Rich incarne à la fois l’opulence et le poids du devoir. C’est ici, entouré(e) des symboles séculaires d’une lignée illustre, que nous rencontrons le Patriarche (ou la Matriarche) de la famille Von Rich.
Figure énigmatique à la croisée des époques, le chef de cette famille légendaire porte une double charge : celle de veiller sur l’héritage familial et celle d’assumer le poids du savoir absolu dans un Cybermonde où l’information est omniprésente. Leur regard perçant et leurs paroles mesurées témoignent d’une conscience aiguë de ce que signifie porter une telle responsabilité.
Journaliste : Merci de nous recevoir dans cette demeure remarquable. Pour commencer, comment décririez-vous le poids des responsabilités qui reposent sur vos épaules ?
Azrael Von Rich : Le poids est colossal, et il ne s’allège jamais. Être à la tête de cette famille, c’est marcher sur un fil tendu entre deux abîmes : d’un côté, le devoir envers nos ancêtres, et de l’autre, la promesse que nous devons tenir envers ceux qui nous suivront.
Nous, les Von Rich, ne sommes pas de simples individus. Nous sommes des vecteurs d’un savoir accumulé sur des siècles, un savoir qui exige d’être préservé, interprété et transmis. Et pourtant, ce fardeau ne s’arrête pas à la conservation. Il s’étend à la gouvernance de nos liens familiaux, à la nécessité de maintenir l’unité et la discipline dans un Cybermonde qui prône l’éparpillement.
Chaque décision que je prends résonne bien au-delà de moi-même. Elle façonne le présent, mais surtout l’avenir de notre lignée.
Journaliste : Vous mentionnez le savoir. Dans un Cybermonde où l’accès à l’information est universel, qu’est-ce qui distingue le savoir que vous portez ?
Azrael Von Rich : Ah, voilà une question essentielle. Aujourd’hui, on confond souvent le flot d’informations avec le savoir véritable. Mais le savoir absolu, celui que nous poursuivons, est bien plus qu’une accumulation de données. C’est une compréhension profonde, une capacité à relier les fils du passé, du présent et de l’avenir pour produire une vision cohérente.
Le savoir que nous portons en tant que famille Von Rich n’est pas qu’une richesse intellectuelle, il est un pouvoir. Un pouvoir d’interprétation, de décision, et, oui, de responsabilité. Dans cette villa, chaque livre, chaque document, chaque outil numérique est un fragment de ce puzzle immense.
Mais ce pouvoir est aussi une charge, car il exige que nous restions dignes de le posséder. Un savoir mal utilisé ou mal compris peut être aussi destructeur qu’une arme.
Journaliste : Comment conciliez-vous ce savoir avec le poids des responsabilités familiales ?
Azrael Von Rich : La famille est la clé. C’est à travers elle que ce savoir trouve un sens et un futur. Mais la famille est aussi un champ de bataille. Les tensions entre générations, entre aspirations individuelles et objectifs collectifs, sont constantes.
Pourtant, il est de mon devoir d’être un pilier inébranlable. Si je vacille, tout s’effondre. La famille Von Rich ne peut exister sans discipline ni hiérarchie, car c’est par cette structure que nous pouvons absorber la charge du savoir.
Chaque jour, je me demande : comment puis-je guider sans écraser ? Inspirer sans imposer ? C’est là le défi ultime. Mes responsabilités ne se limitent pas à transmettre des idées ; elles incluent la préservation des liens humains, qui sont fragiles et complexes.
Journaliste : Cette charge semble écrasante. Trouvez-vous un répit, ou est-ce un fardeau que vous portez seul(e) ?
Azrael Von Rich : Il n’y a pas de répit. Mais ce fardeau n’est pas complètement solitaire. La famille, malgré ses défis, est une force. Les conseils que je tiens ici, à Dograde, réunissent des esprits brillants de chaque génération Von Rich. Nous partageons nos visions, nos désaccords, et, parfois, nos peurs.
Cependant, la responsabilité finale reste mienne. C’est là la solitude du rôle. Quand une décision doit être prise, c’est à moi de la porter, d’en assumer les conséquences, bonnes ou mauvaises.
Journaliste : Comment cette responsabilité façonne-t-elle votre vision du futur ?
Azrael Von Rich : Elle m’oblige à voir loin. Très loin. Je dois penser non seulement à ce que sera la famille Von Rich dans un siècle, mais aussi à l’impact de nos actions sur le Cybermonde.
Dans cette quête du savoir absolu, nous avons un rôle à jouer : guider, éduquer, protéger. Mais cela doit se faire avec prudence. Nous vivons une époque où le savoir est souvent utilisé comme un levier de division ou de domination. Ma vision est celle d’une responsabilité éthique : faire en sorte que le savoir que nous portons serve à construire, jamais à détruire.
Journaliste : Un dernier mot pour ceux qui, peut-être, sous-estiment ce que signifie être à la tête d’une telle famille ?
Azrael Von Rich : On peut envier notre position, mais on ne comprend pas toujours le prix à payer. Porter un nom comme Von Rich, c’est vivre avec le poids de siècles d’histoires, de savoirs et de décisions.
Mais ce poids n’est pas qu’un fardeau. Il est aussi une fierté. Tant que je respire, je veillerai à ce que la famille Von Rich demeure ce qu’elle est : une lumière dans un Cybermonde qui cherche souvent à s’égarer dans l’ombre.
Journaliste : Merci d'avoir accepté de répondre à nos questions !
Dans l’ombre paisible de la villa de Dograde, ces paroles résonnent comme une promesse. Le Patriarche (ou la Matriarche) Von Rich incarne à la fois l’autorité et le dévouement, un équilibre rare entre la tradition et la quête d’un savoir universel. Son fardeau est immense, mais sa détermination à le porter est encore plus grande.