Officiel des Jardins, édition 7

Vaut-il mieux avoir une âme ou un nom ?

Par un expert en questionnement utile

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Dans l’arène des grandes questions métaphysiques – là où "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" côtoie "Peut-on mourir d’un excès de fromage ?" – une interrogation plus modeste mais non moins intrigante s’impose : "Vaut-il mieux avoir une âme ou un nom ?"

D’apparence simple, cette question renferme un gouffre de contradictions. L’âme, cet invisible compagnon, est à la fois source de grandeurs et d’angoisses. Le nom, ce signal sonore que l’on traîne partout, oscille entre identité et banalité. Entre ces deux piliers de l’existence, lequel choisir ?

L’âme : un grand vide plein de promesses

Avoir une âme, c’est appartenir à une longue tradition philosophique où l’on médite sous un arbre ou, plus modestement, devant une fenêtre par un jour de pluie. Elle nous connecte à l’invisible, donne du relief à nos souffrances et permet d’affirmer, d’un air solennel : "J’ai des états d’âme."

Mais cette grandeur a un prix. L’âme, c’est aussi cette chose qui vous taraude quand tout semble aller bien. "Et si tout cela n’était qu’illusoire ?", chuchote-t-elle à vos heures de répit. Avec une âme vient le doute, le remords, et cette étrange certitude que l’univers est à la fois magnifique et insupportable.

Et puis, soyons honnêtes, l’âme est impraticable. On ne peut ni la prêter, ni l’échanger, ni même la mettre au vestiaire. "Avoir une âme, c’est porter un sac invisible dont le contenu est toujours trop lourd", disait probablement un sage épuisé après une journée trop longue.

Le nom : un bruit qui court

Le nom, en revanche, est d’une simplicité rassurante. Avec un nom, on peut être appelé, reconnu, voire immortalisé sur une plaque rouillée à l’entrée d’un parc municipal. Le nom est une balise. Il dit : "Je suis là."

Mais tout nom porte aussi ses limites. Un prénom seul – Marc, par exemple – peut paraître incomplet, flottant, comme une page sans numéro. Un nom de famille trop commun, quant à lui, devient une prison. "Avoir un nom trop banal, c’est comme hurler l'espace : personne ne vous entend."

Et puis, quelle importance a un nom si l’âme qui l’habite n’a rien à dire ? Combien de fois a-t-on entendu des noms célèbres sans jamais se souvenir pourquoi ils importaient ? Un nom est une balise, oui, mais qui finit souvent par rouiller dans l’oubli.

"Passer l’âme à gauche ou ranger son nom dans un tiroir ?"

Alors, que vaut-il mieux ? D’un côté, l’âme, ce trésor énigmatique qui vous pousse à questionner votre place dans l’univers. De l’autre, le nom, ce sésame indispensable pour naviguer dans la société. Et si, en fin de compte, aucun des deux n’était essentiel ?

"Une âme sans nom, c’est un poème sans rimes. Un nom sans âme, c’est une lettre sans destinataire," disait peut-être un philosophe au bord de la crise de nerfs. Mais qui a besoin de poèmes ou de lettres dans un monde où tout finit par se décomposer, comme une vieille boîte oubliée au fond d’un grenier ?

Conclusion : l’inutile a toujours le dernier mot

Au fond, la question "vaut-il mieux avoir une âme ou un nom ?" n’a pas de réponse définitive. Les deux sont des constructions humaines, des outils pour survivre à l’absurde. L’un est une promesse, l’autre une ancre.

Mais entre nous, si vous devez choisir, prenez l’âme. Un nom peut toujours être inventé, mais une âme... "Une âme perdue peut au moins errer. Un nom oublié ne fait que se taire."

Soldats de l'Empire Brun : quand la guerre prend racines...

Par un envoyé spécial à Structural

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En pleine guerre entre le Paradigme Vert et l’Empire Brun, la petite ville de Structural est devenue le théâtre d’un événement aussi étrange qu’énigmatique. Depuis plusieurs jours, la caserne locale, anciennement un point stratégique du Paradigme, est occupée par des troupes impériales. Mais au-delà de la tension militaire, un phénomène inhabituel retient l’attention : certains soldats de l’Empire semblent littéralement se transformer en arbres.

Une guerre qui prend une tournure inattendue

L’occupation de Structural par les forces de l’Empire Brun s’inscrit dans une offensive plus large contre le Paradigme Vert, un territoire réputé pour son attachement viscéral à la nature et à la préservation de la biodiversité. Les soldats impériaux, arrivés en nombre dans la caserne il y a quelques jours, paraissent attendre des ordres qui tardent à venir. Mais leur inaction a donné lieu à un spectacle inattendu : leurs corps semblent se fondre avec la nature environnante.

Une étrange métamorphose

D'après plusieurs habitants, des soldats postés dans la cour de la caserne ont vu leurs pieds s'enfoncer dans le sol, tandis que des écorces et des feuilles commencent à apparaître sur leurs membres. Un témoin, Jean-Moissac, un maraîcher local, raconte :

« Je passais près de la caserne quand j’ai vu l’un des soldats. Il était tellement immobile qu’au début, je pensais que c’était une statue. Mais ensuite, j’ai vu des branches pousser sur son casque. C’était effrayant et fascinant à la fois. »

Le phénomène est perçu comme une manifestation étrange de la guerre elle-même. Certains spéculent sur une arme magique ou biologique utilisée par le Paradigme Vert pour repousser les envahisseurs. D'autres, plus mystiques, y voient une forme de "justice naturelle", la forêt se vengeant de ceux qui viennent la conquérir.

Une guerre écologique

Dans ce conflit opposant un Empire industrialisé à un Paradigme centré sur la nature, cet épisode soulève des questions profondes. L’Empire Brun, souvent critiqué pour son exploitation effrénée des ressources naturelles, pourrait-il être la cible d’une riposte écologique inédite ? Certains experts estiment que le Paradigme Vert a peut-être développé des rituels ou des technologies capables d’utiliser les forces de la nature comme arme de guerre.

Le professeur Amaryllis, spécialiste des symbioses magiques, explique :

« Si ces transformations sont réelles, elles pourraient être le résultat d’un enchantement conçu pour convertir les ennemis en alliés naturels. C’est une stratégie à la fois brillante et terrifiante, car elle redéfinit ce que signifie "prendre racine" dans un territoire conquis. »

Une guerre silencieuse et symbolique

Pour l'instant, l'Empire Brun n'a publié aucun communiqué sur cet incident. Les soldats enracinés, bien qu'immobiles, ne semblent pas en souffrance, mais leur métamorphose semble inexorable. La ville de Structural est suspendue entre fascination et inquiétude, alors que les habitants craignent des représailles ou une escalade de la guerre.

Ce phénomène symbolise l’ampleur du conflit entre deux visions du monde. L’une, centrée sur l’exploitation des ressources, et l’autre, sur la symbiose avec la nature. Si cette guerre devait s'étendre, la question demeure : le Paradigme Vert se limitera-t-il à défendre ses terres, ou cherchera-t-il à imposer cette étrange transformation à l’ensemble de ses ennemis ?

En attendant des réponses, Structural vit dans un calme troublé, où soldats et arbres se confondent. Une scène qui, dans le contexte de cette guerre, reflète parfaitement le combat entre le progrès et la nature, entre conquête et enracinement.

Lettre mystérieuse posthume de Dany LeBrun.

Par Dany LeBrun

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[Lettre manuscrite retrouvée dans une cave obscure de Pourproville]

À qui de droit,

Je ne sais pas si cette lettre parviendra jamais à quiconque, mais je dois parler, car si je garde cela pour moi, mon esprit sera consumé par ce fardeau. Vous croyez connaître l’histoire de ma disparition, mais la vérité est bien plus vaste que tout ce que l’on ose raconter.

Alice Van Meegeren. Vous connaissez son nom. Ce que vous ignorez, c’est son véritable rôle. Elle n’est pas seulement cette femme brisée, pleurant la perte de son mari et de son "enfant". Non, Alice a toujours été une pièce maîtresse dans une guerre silencieuse qui dépasse de loin notre compréhension. Elle a appartenu à la République de Kraland, cet ancien bastion de révolutions avortées, puis au Royaume de Ruthvénie, une monarchie perfide à la botte de nos ennemis. Deux nations ennemies de l’Empire Brun, et pourtant, elle est parvenue à infiltrer nos cercles les plus proches.

Son rôle ? Me séduire, me manipuler, et finalement, me briser. Et elle a presque réussi.

Quant à cet "enfant"… Il n’était pas humain. Oh non. Ce n’était pas mon fils. C’était une arme. Une création vile, née des technologies interdites de Kraland, couplées aux sombres alchimies de Ruthvénie. Croyez-vous que la République et le Royaume aient abandonné leur lutte contre l’Empire ? Non. Ils ont simplement changé de méthode. Ils cherchent désormais à nous détruire de l’intérieur, en exploitant nos failles les plus intimes.

L'enfant, ou plutôt "la chose", n’était pas un accident. Sa venue était un plan mûrement réfléchi, un piège destiné à me soumettre. Les Ruthvènes espéraient que je m’y attacherais, que je m’éloignerais de ma mission pour devenir leur marionnette. Mais j’ai vu au-delà du voile de mensonges. J’ai vu la froide mécanique sous sa peau, j’ai entendu les murmures d’Alice, la manière dont elle évoquait ses anciens maîtres avec une admiration mal dissimulée.

Et l’Empereur ? Il savait. Il a toujours su. Mais plutôt que de m’aider, il m’a trahi. Il m’a offert en pâture, un bouc émissaire idéal pour masquer son incapacité à protéger ses terres. Les troupes qu’il a envoyées n’étaient pas là pour me sauver. Elles étaient là pour me réduire au silence.

Alors, j’ai pris une décision. J’ai emporté l’enfant dans un endroit où personne ne le trouverait jamais. Il n’a pas survécu. Je l’ai détruit. Parce que s’il avait vécu, c’est l’Empire entier qui aurait été mis à genoux. Si cela fait de moi un monstre, qu’il en soit ainsi. Mais je ne laisserai jamais les ennemis de l’Empire triompher, même si je dois payer ce choix de ma vie.

Sandy, ma fidèle assistante, cherche encore. Elle n’a jamais compris. Elle ne saura jamais. Et peut-être vaut-il mieux qu’il en soit ainsi.

Quant à Alice, sachez ceci : elle n’est pas la victime qu’elle feint d’être. C’est une Van Meegeren, et tout ce qu’elle touche se transforme en mensonges. Elle est la migraine incarnée, une douleur que l’Empire a trop longtemps tolérée.

Enfin, vous qui lisez ces mots, souvenez-vous : la République de Kraland et le Royaume de Ruthvénie ne dorment jamais. Ils planifient, ils conspirent, et ils trouvent des Alice pour exécuter leurs plans. Méfiez-vous d’eux, comme de la peste.

Dany LeBrun

Post-scriptum : Si cette lettre vous parvient, considérez-la comme un avertissement. Tout ce que vous savez est un mensonge.

(Des éclaboussures d’encre parsèment la lettre, témoins de l’état d’urgence dans lequel elle a été rédigée.)

Guide des résolutions naturelles 2025 : la simplicité au service du Cybermonde !

Par Léon Caméo

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Cette année, oubliez les résolutions intenables du genre "aller à la salle 5 fois par semaine" ou "manger uniquement du kale". Et si on revenait à quelque chose de simple, de vrai, et de profondément apaisant ? La nature, cette vieille amie qu’on a trop souvent ignorée, nous tend les bras. Pas besoin de gadgets dernier cri ou de formations compliquées : juste vous, vos deux mains, et un peu de bon sens.

Ce guide est là pour vous aider à ralentir, respirer, et réapprendre à cohabiter avec notre Cybemonde. Spoiler : c’est plus facile que vous ne le pensez, et beaucoup plus satisfaisant que de scroller sans fin sur KrikKrok. Alors, prêts à renouer avec la simplicité ?

Résolution n°1 : passez plus de temps dehors

Laissez votre canapé en paix (il ne s’enfuira pas). Enfilez des chaussures confortables et partez explorer. La forêt ? Elle est magique. La montagne ? Elle est majestueuse. Même ce petit parc de quartier a sûrement des merveilles cachées, comme cet écureuil qui juge vos choix vestimentaires. Vous n’avez pas besoin d’un abonnement à Kranal+, juste d’un peu de curiosité et d’un bonnet s’il fait froid.

Résolution n°2 : plantez quelque chose, n’importe quoi !

Pas besoin de devenir agriculteur bio en une nuit. Prenez une poignée de graines, un pot, et laissez faire la magie. Basilic, persil, tomates cerises… tout fonctionne. Pas de jardin ? Aucun problème. Votre balcon ou votre rebord de fenêtre suffisent. Et si même ça vous semble compliqué, essayez de faire repousser un avocat à partir de son noyau. Attention : ne vous attendez pas à des guacamoles express.

Résolution n°3 : parlez aux arbres

Si vous n’avez jamais parlé à un arbre, il est temps de tenter l’expérience. Non, ce n’est pas réservé aux druides ou aux fans de films fantastiques. Les arbres respirent, ils bougent, et ils ont probablement vu plus de saisons que Kroogle n’a de mises à jour. Posez une main sur leur écorce, sentez leur solidité, et murmurez un "merci" pour tout ce qu’ils font pour vous, comme produire de l’oxygène pendant que vous dormez.

Résolution n°4 : dormez sous les étoiles

Pas besoin d’un équipement high-tech. Un matelas gonflable, un sac de couchage, et c’est parti pour une nuit à la belle étoile. Oubliez votre téléphone : ce n’est pas en scrollant sur Krinstagram que vous verrez une étoile filante. La Voie Lactée est le meilleur spectacle que vous puissiez avoir, et elle est gratuite. Petit conseil : évitez de dormir sous un arbre fruitier… les pommes tombent sans prévenir.

Résolution n°5 : mangez ce que la nature vous offre

Redécouvrez la cueillette. Les mûres sauvages, les noisettes, les orties (oui, ça se mange !), ou même les pommes tombées à terre sont des trésors oubliés. Attention toutefois : apprenez à reconnaître ce qui est comestible. Le "champignon qui brille dans le noir" n’est probablement pas une bonne idée. Et souvenez-vous : prenez juste ce dont vous avez besoin. La forêt n’est pas un supermarché.

Résolution n°6 : apprenez à écouter

Coupez tout : téléphone, musique, bruit de fond. Asseyez-vous et écoutez. Le vent dans les feuilles, le clapotis d’une rivière, le craquement des branches sous les pas d’un chevreuil. Ces sons sont une symphonie naturelle bien plus relaxante qu’une playlist "zen" sur Krotify. En plus, ça ne nécessite pas de connexion Wi-Fi.

Résolution n°7 : réduisez votre empreinte animale

Observez les animaux sans interférer. Parfois, rester immobile permet de découvrir des scènes incroyables : une famille de hérissons traversant un chemin, un renard curieux, ou simplement des fourmis qui travaillent comme si elles avaient un deadline chez Kramazon. Offrez-leur un refuge : un tas de bois ou une simple coupelle d’eau peut faire toute la différence.

Résolution n°8 : créez un refuge pour la faune

Un coin de votre jardin peut devenir un sanctuaire. Plantez des fleurs sauvages pour les abeilles, laissez un tas de feuilles pour les hérissons, ou construisez un hôtel à insectes. La nature adore ces gestes simples. Pas de jardin ? Installez un nichoir sur votre balcon ou une petite mangeoire. Qui sait, vous pourriez devenir l’ami des oiseaux du quartier (et la cible des pigeons, mais c’est un risque à prendre).

Résolution n°9 : respectez les saisons

Faites comme la nature : adaptez-vous. L’hiver, ralentissez et reposez-vous. Le printemps, recommencez à bouger et à explorer. En été, marchez pieds nus dans l’herbe. L’automne, ramassez des feuilles mortes et admirez leurs couleurs. En suivant ce rythme, vous comprendrez pourquoi la nature n’a pas besoin d’un plan marketing comme KrikKrok pour rester fascinante.

Résolution n°10 : laissez la nature tranquille

C’est une des résolutions les plus simples, mais aussi l’une des plus importantes. Ne cueillez pas toutes les fleurs, ne ramenez pas de cailloux souvenirs, et ne laissez pas vos déchets derrière vous. Si une rivière murmure, écoutez-la. Si une plage est belle, laissez-la telle qu’elle est. La nature est parfaite comme elle est, inutile d’y ajouter votre empreinte (surtout si elle est en plastique).

Vivre simplement, c’est savourer la beauté du Cybermonde

Pas besoin d’artifices. La nature vous offre tout : calme, inspiration, énergie. Alors, cette année, ralentissez, regardez autour de vous et reconnectez-vous à l’essentiel. Vous verrez, la vie n’a jamais été aussi belle.

Un discours impérial digne d'une cour de récréation : "C’est nous qu’on est les plus méchants, nah !"

Par Léon Caméo

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Dans un cybermonde où les puissances rivalisent pour l’attention, l’Empire Brun et son illustre Empereur, Andrew Aska, ont une fois de plus fait preuve d’une inégalable... humilité. Ce 1er janvier, Aska a pris la parole pour nous gratifier d’un discours au ton résolument mature, où l’idéologie brune est élevée à des sommets de subtilité et de nuance. Spoiler : c’est raté.

Derrière un vocabulaire prétendument impérial se cache en réalité un ado en pleine crise existentielle, désespéré de prouver qu’il est "le plus méchant" de la bande. Revenons sur les moments forts de cette performance qui ferait rougir même les élèves les plus turbulents d’une classe de primaire.

"Mais heu… ils nous copient tous !"

Aska démarre fort en se plaignant que tous les autres régimes "veulent être comme nous". La confédération libre ? Une pâle imitation. Le paradigme vert ? Des "brouteurs de pelouse échappés d’un zoo". Rien que ça. Visiblement, l'Empereur a décidé d’appliquer la méthode des bacs à sable : "Si vous faites comme nous, c’est nul, et si vous ne faites pas comme nous, c’est encore pire."

Le ton rappelle un enfant accusant ses camarades de recopier son dessin. Mais en l’occurrence, le dessin d’Aska semble être un gribouillage maladroit d’autoritarisme et de frustration.

Le complexe du "méchant qui veut qu’on l’aime"

Le passage le plus mémorable ? Lorsqu’il déclare fièrement : "Nous incarnons le Mal, et tous veulent être à notre niveau." Traduction libre : "C’est nous qu’on est les méchants les plus cools, et toc !" On imagine Aska croisant les bras, tapant du pied, attendant qu’on l’applaudisse pour sa capacité à être... eh bien, désagréable.

Et si cela ne suffisait pas, on peut presque l’entendre s’écrier en coulisses : "Je suis le mal, arrêtez de rire !" Une supplique qui, loin d’inspirer la terreur, ne fait que redoubler les ricanements.

Ce besoin maladif de validation aurait pu prêter à sourire, s’il ne révélait pas un désarroi profond : au fond, Aska semble surtout en quête d’attention. En criant sur tous les toits qu’il est le plus terrifiant, il ne fait que souligner son besoin désespéré d’être pris au sérieux.

Une "domination" de pacotille

"Leur civilisation est vacillante ! Leur idéologie est fragile !" tonne l’Empereur. Pourtant, à y regarder de plus près, il semble que la seule chose vacillante ici soit la cohérence du discours. En accumulant des attaques gratuites contre des "sous-races étrangères" et des régimes prétendument inférieurs, Aska ne fait qu’exposer son insécurité : pourquoi accorder autant de temps et d’énergie à rabaisser les autres, si l’Empire Brun est réellement si supérieur ?

Un empire d’ombres… ou de cache-cache ?

Dans sa grande déclaration, Aska insiste sur la grandeur de l’ordre "forgé dans l’ombre". Mais à quoi ressemble réellement cet ordre ? À en croire son discours, il s’agirait davantage d’un jeu de cache-cache où l’Empereur, planqué derrière ses mots grandiloquents, espère que personne ne remarque à quel point son royaume repose sur des illusions.

Le clou du spectacle ? La promesse que "nul ne pourra faire vaciller cet état de fait". On ne peut s’empêcher d’imaginer Aska criant "C’est ma place ! J’y suis, j’y reste !" au bord des larmes, tandis que ses camarades continuent de jouer sans prêter attention.

Conclusion : Quand le ridicule domine

Le discours d’Andrew Aska aurait pu être une démonstration de force. Il s’agit finalement d’un plaidoyer enfantin, où l’Empereur exige qu’on le reconnaisse comme "le plus méchant, nah !". Mais sous cette façade se cache une réalité plus triste : celle d’un leader en mal de validation, incapable de s’élever autrement que par le mépris et l’arrogance.

Si l’objectif était de faire peur, c’est raté. Mais si Aska voulait nous faire rire ? Mission accomplie.

Confusion à Structural : deux évadés sèment le trouble en pleine guerre paradigmo-brune !

Par un envoyé spécial en Structurie

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La ville de Structural, située au cœur de la province paradigmienne de Structurie, est plongée dans une situation pour le moins inhabituelle. Deux pensionnaires d’une maison de retraite locale, échappés dans des circonstances encore floues, ont provoqué une véritable tempête médiatique et militaire.

L’Illusion de la Paix

Parmi les évadés, l’un d’eux se serait autoproclamé Père Noël, distribuant non pas des cadeaux mais des messages confus déclarant la fin de la guerre entre le Paradigme et l’Empire Brun. Selon des témoins, il aurait prononcé des discours enflammés sur la réconciliation entre les deux nations, en s’appuyant sur un argumentaire pour le moins loufoque : « Les bombes, c’est dépassé. Le futur, c’est l’amour et le recyclage. »

Son complice, plus discret, semble jouer le rôle d’un assistant zélé. Ensemble, ils auraient convaincu une poignée de soldats bruns de ranger leur matériel militaire et de ramasser les déchets qu’ils avaient eux-mêmes disséminés sur le sol paradigmien lors des récents affrontements.

La Confusion Militaire

La situation sur le terrain est chaotique. Face à ces déclarations farfelues, plusieurs unités paradigmiennes, lassées par des mois de conflit, auraient spontanément décidé de retourner dans leurs foyers. Des soldats bruns, désorientés, auraient emboîté le pas en croyant, eux aussi, que la paix était déclarée.

« Quand j’ai vu mes ennemis ranger leurs fusils et ramasser des ordures, j’ai cru que c’était fini. Alors je suis parti retrouver ma famille, » confie un soldat paradigmien sous couvert d’anonymat.

Le gouvernement du Paradigme, contacté pour clarifier la situation, a publié un communiqué laconique : « Le conflit n’est pas terminé. Toute cessation d’hostilité unilatérale est considérée comme non conforme aux ordres. Nous enquêtons. »

Le Mystère des Évadés

Les autorités locales tentent désormais de retrouver les deux évadés. D’après les premiers éléments de l’enquête, ils auraient fui la maison de retraite à bord d’un vieux triporteur déguisé en traîneau de Noël, ce qui leur aurait permis de traverser les lignes ennemies sans éveiller de soupçons.

Le personnel de la maison de retraite a décrit les deux hommes comme des « rêveurs chroniques » avec une forte imagination, mais sans antécédents de comportement dangereux. « Nous ne pensions pas qu’ils pourraient déclencher un tel chaos, » a déclaré une employée.

Réactions Contrastées

Pendant ce temps, la population de Structural semble partagée entre l’amusement et l’inquiétude. Certains habitants saluent l’esprit pacifiste des évadés, tandis que d’autres dénoncent une farce irresponsable qui pourrait mettre en péril la stratégie militaire du Paradigme.

« Peut-être que ces deux-là ont raison. Peut-être qu’il est temps de penser différemment, » suggère une marchande de légumes sur la place centrale. « Mais si leur ‘paix’ nous coûte la guerre, je ne leur pardonnerai jamais, » rétorque un ancien combattant.

L'Avenir Incertain

Pour l’heure, les deux protagonistes demeurent introuvables, et le calme apparent à Structural pourrait n’être que le prélude à un nouveau chapitre du conflit. Si leur fuite s’apparente à une comédie, les répercussions pourraient bien se révéler tragiques pour les forces paradigmiennes.

Quoi qu’il en soit, la saga des deux évadés de Structural laisse une question brûlante en suspens : et si, dans leur folie, ils avaient réellement trouvé une voie vers la paix ?

Contre-interview d'Azrael Von Rich : retour sur l'actualité récente

Par Léon Caméo

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L'interview se déroule dans l’auberge de Nouvelle Volupté, un établissement réputé pour son atmosphère accueillante et décontractée, mais aussi pour son ambiance un peu hors du commun. Située à la frontière entre le tumulte de la ville et les étendues sauvages qui l'entourent, l'auberge est un lieu où les nobles comme les vagabonds se croisent sans trop de distinction. Les murs, ornés de tapisseries brodées de scènes mythologiques et de portraits familiaux, respirent l'opulence tranquille des Von Rich.

La grande salle est animée, bondée d’une assemblée diverse : une grande partie de la famille Von Rich, élégamment mais nonchalamment habillée, discute et rit bruyamment autour de tables en bois massif. Parmi eux, plusieurs visages familiers mais aussi quelques inconnus, passants et voyageurs qui se sont attardés pour le plaisir d’une bonne bière ou d'un repas copieux. Des éclats de voix, de la musique en fond sonore et des bruits de vaisselle se mêlent dans l'air, créant une atmosphère vibrante, presque festive.

Mais ce qui distingue vraiment cet endroit, c’est la meute de chiens en liberté. Leurs aboiements et leurs courses effrénées parmi les convives apportent une touche de chaos sauvage à cet environnement noble, leur énergie désordonnée contrastant avec les airs de grandeur des hôtes. Certains invités, un peu déroutés, tentent de les ignorer, tandis que d'autres, comme les Von Rich, semblent habitués à la présence des animaux, ne prêtant pas plus d'attention à leurs courses qu'à la conversation en cours.

Dans ce cadre un peu débridé, l'interview se tient à une table en coin, bien éclairée par une grande fenêtre donnant sur la plaine environnante. Le personnage d'Azrael Von Rich est entouré de ses proches, mais aussi de curieux, comme s’il était devenu une sorte de figure centrale dans ce microcosme vivant. Les questions fusent, la discussion prend une tournure presque décalée, mais les rires et les échanges montrent que même dans un tel cadre, la noblesse sait se montrer à la fois détendue et mordante.

Interviewer : Bienvenue dans cette interview peu ordinaire, enregistrée ici à l’auberge de Nouvelle Volupté, un lieu où se mêlent noblesse et chaos. Entouré de membres de la famille Von Rich, de voyageurs et d’une meute de chiens en liberté, je m'apprête à discuter avec Azrael Von Rich, une figure à la fois énigmatique et fascinante. Nous parlerons de la Moldavie, de la généalogie, et de la noblesse, le tout dans un cadre aussi surprenant qu'inattendu.

Sujet 1 : La patate préférée

Interviewer : La Moldavie est la terre de l’arc-en-ciel des patates. De quelle couleur est ta patate préférée ?

Azrael Von Rich : C'est une question beaucoup trop existentielle à mon goût, mais je vais jouer le jeu. Je dirais que ma patate préférée est la patate argentée.

Pourquoi ? Eh bien, elle n’est pas seulement belle à regarder avec sa peau brillante comme une armure de chevalier, mais elle a aussi une symbolique particulière. L’argent représente la noblesse discrète, la pureté, et un éclat intemporel. C’est une couleur qui traverse les âges sans perdre de sa prestance.

Interviewer : La patate d’argent, d’accord. Je ne crois pas en avoir déjà vu. Pourquoi ce choix ? L’argent, c’est bien, mais il doit y avoir plus noble, non ?

Azrael Von Rich : L’argent, plus noble que l’or, vous dis-je ! Contrairement à l’or, qui peut être criard et ostentatoire, l’argent reste élégant et raffiné, tout en étant subtilement puissant. Les patates argentées reflètent cette dualité : elles sont humbles dans leur apparence mais sublimes dans leur goût.

Ces patates ont une texture douce et veloutée qui fond dans la bouche, et leur saveur légèrement sucrée avec une pointe d’amertume en fait un choix parfait pour des plats sophistiqués. Alors que les autres patates se contentent de nourrir, la patate argentée élève la cuisine à un art.

De plus, je préfère croire qu’une patate qui brille comme un joyau a été bénie par les dieux eux-mêmes. Cela ne fait-il pas d’elle le sommet de la noblesse, dépassant même l’or ?

Sujet 2 : Le retour du Roi Olivier Roi

Interviewer : Il y a vraisemblablement une lignée royale déjà installée sur place. Comment te places-tu vis-à-vis de la menace du retour d’Olivier Roi ?

Azrael Von Rich : Olivier Roi ? Une menace ? Permettez-moi d’éclater de rire, mais cela me semble être une question purement théorique, pour ne pas dire absurde. Ce monsieur n’a ni déclaration officielle, ni reconnaissance de la part de quiconque ayant une quelconque autorité dans ce domaine.

D'abord, pour prétendre au trône, il faut appartenir à une lignée noble reconnue. Olivier Roi, que je sache, n’a ni ascendance Ruthvène, ni mariage stratégique le liant à une maison digne de ce nom. Et soyons sérieux : même si l’idée m’effleurait l’esprit, pensez-vous qu’une personne dans ma position pourrait être inquiétée par quelqu’un qui n’a pas d’ancrage légitime ?

Je dirais même que tout cela relève davantage de la rumeur que de la réalité. Si Olivier Roi avait une réelle prétention, nous aurions vu des alliances politiques, des mouvements diplomatiques – mais il n’y a rien de tout cela. Et en toute honnêteté, il ne m’a pas épousé, donc ses chances sont littéralement inexistantes.

Interviewer : Donc tu n'as aucun avis spécifique sur le retour d'un Roi ? Et tu ne crains pas qu'il essaye de renverser toutes les certitudes actuelles ?

Azrael Von Rich : Aucun avis spécifique, car il n’y a tout simplement rien à discuter. Pour être Roi, il faut être Ruthvène. Ce n’est pas une option, c’est un prérequis absolu. Olivier Roi, tel que vous le décrivez, est plus proche d’un personnage de conte qu’une réelle menace politique ou dynastique.

Quant à renverser les certitudes actuelles, c’est une vision amusante, mais irréaliste. Les certitudes, comme vous dites, ne reposent pas sur des individus isolés, mais sur des traditions et des structures bien ancrées. Olivier Roi, ou quiconque prétendant à ce genre de choses, n’a tout simplement pas le poids pour cela.

Sujet 3 : La généalogie des Von Rich

Interviewer : As-tu un commentaire sur l'article généalogique de la semaine dernière, par rapport à la présence des Von Rich dans tous les arbres généalogiques du cybermonde à six degrés ascendants près ?

Azrael Von Rich : Avec le peu de gens qu’il reste, c’est possible. Il faut dire que la noblesse a cette étrange capacité à se connecter et à s’entrelacer à travers les générations, comme un réseau complexe où chaque fil est soigneusement tissé. La présence des Von Rich dans autant d’arbres généalogiques ne me surprend pas. Après tout, nous avons toujours été une maison influente et stratégique dans nos alliances.

Et puis, pour être honnête, il y a aussi un autre facteur à considérer : ma propre personne. Je ne suis pas du genre à laisser une occasion se perdre, et disons que les liens de parenté ont parfois une fâcheuse tendance à se multiplier plus vite que prévu, surtout dans un monde aussi interconnecté que le nôtre.

Cela dit, je trouve cette étude fascinante. Elle montre que, même dans le cybermonde, certaines lignées persistent et traversent les âges, laissant leur empreinte dans chaque coin de l’histoire. Les Von Rich, en ce sens, sont presque une constante universelle.

Interviewer : D’après l’étude, c’est même plus que possible, car ça concernerait 100 % de la population cybermondiale !

Azrael Von Rich : Ah, 100 % de la population cybermondiale ? Voilà qui est impressionnant, mais pas totalement improbable. Quand on regarde l’histoire, les lignées nobles ont toujours eu une propension à se répandre. Cependant, si cette statistique est correcte, cela signifie que nous ne sommes plus seulement une maison influente – nous sommes littéralement les ancêtres symboliques de tout un monde !

Mais je dois avouer que cela soulève une question intrigante : si tout le monde est lié à moi, devrais-je commencer à organiser des réunions de famille mondiales ? Une chose est sûre, cela expliquerait pourquoi je trouve tant de visages familiers où que j’aille. Peut-être êtes-vous vous-même un cousin éloigné, ou mieux encore, un beau-frère à quelques degrés près ?

Sujet 4 : Le titre de noblesse d’Andrew Aska

Interviewer : As-tu un commentaire à faire sur le titre de noblesse que le Royaume de Ruthvénie a jadis concédé à l’actuel Empereur Brun, Andrew Aska ?

Azrael Von Rich : Un commentaire ? Vous êtes sérieux ? Ce titre de noblesse est une farce monumentale. Un titre concédé ? Par le Royaume de Ruthvénie ? Mais bien sûr, et pourquoi pas un titre de "Grand Seigneur de l’Océan Glacé" pendant qu’on y est ? C’est d’une absurdité telle que cela me fait douter de la santé mentale de ceux qui prennent ces décisions.

Andrew Aska, Empereur Brun ou pas, n’a aucun lien réel avec la noblesse Ruthvène ou quoi que ce soit de semblable. Ce titre est une coquille vide, un simple mot destiné à flatter l’ego de quelqu’un. Croyez-moi, si j’avais eu mon mot à dire à l’époque, ce genre de mascarade aurait été stoppé net avant même d’être prononcé.

Interviewer : J’ai comme l’impression que cette histoire de titre de noblesse te laisse un goût amer, ou acide ? Sinon, pourquoi essayer de la faire passer avec des desserts sucrés ? Je doute que les tartes à la crème et les loukoums te soient d’une quelconque utilité ici. Du coup, je me permets de te reposer la question.

Azrael Von Rich : Un goût amer ? Pas du tout, voyons. Ça ne me fait ni chaud ni froid, et je ne perds pas mon temps à m’agacer pour ce genre de plaisanterie. Vous voulez que je prenne ça au sérieux, mais franchement, c’est une blague, non ?

Tant qu’à discuter de futilités, je préfère parler de desserts – au moins, la pâtisserie a une vraie valeur. Une bonne tarte à la crème a plus de noblesse dans sa pâte croustillante et sa garniture généreuse que ce soi-disant titre. Et si vous doutez que des loukoums soient utiles, laissez-moi vous dire qu’ils ont au moins le mérite de réconforter ceux qui les mangent, ce qui est bien plus que ce que ce titre pathétique pourrait accomplir.

Alors non, cette question ne m’agace pas. Elle me fait simplement sourire devant tant de ridicule. Mais allez-y, reposez votre question autant de fois que vous voulez – ma réponse restera la même.

Conclusion

Interviewer : Cette interview touche à sa fin. Un grand merci à Azrael Von Rich pour sa disponibilité et ses réponses piquantes, ainsi qu'à toute la famille Von Rich présente ici pour leur accueil chaleureux, même au milieu du tumulte. Merci également à ceux qui se sont joints à nous, ici à l’auberge de Nouvelle Volupté, pour rendre cette rencontre encore plus mémorable.

Prix Mx Poil Poil : Marguerite Cassegrain conserve son titre de maîtresse de la pilosité naturelle !

Par un expert capilaire

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Sur les plages naturelles du Jardin des Roses, lors de cet événement Cybermondial où la pilosité naturelle est érigée au rang d’art, Marguerite Cassegrain a une fois de plus brillé. Couronnée pour la troisième fois consécutive, elle devient l'icône incontestée du Prix Mx Poil Poil, célébrant le génie capillaire naturel dans toute sa splendeur.

Une victoire qui transcende les genres

Marguerite Cassegrain, seule femme à figurer parmi les finalistes cette année, a conquis les cœurs et le jury grâce à une pilosité d’une richesse inégalée. Son pelage naturel, allant des mèches sauvages qui descendent jusqu’à ses chevilles à la densité impressionnante de ses sourcils et de ses bras, incarne une beauté brute et une force indomptable.

Sa prestation cette année s’est distinguée par une mise en valeur de ses poils dans leur état le plus pur, sublimés uniquement par une lumière douce, pour montrer "le langage de la nature" selon ses propres mots.

"Chaque poil raconte une histoire. Je n’ai rien à ajouter ou à retirer. Tout est là où il faut, dans ce que la nature nous offre", a-t-elle déclaré en recevant son prix.

Un podium de champions naturels

Le Prix Mx Poil Poil 2024 a vu s’affronter des concurrents exceptionnels, tous fiers représentants de la pilosité naturelle :

2ᵉ place : Le Généralissime Rackar

Célèbre pour ses faits d'armes en pleine mer, Rackar a une nouvelle fois impressionné par la densité et la discipline de ses poils, entretenus uniquement par des brossages réguliers et de l’huile de noix de coco. Malgré tout, sa performance a été jugée un peu trop austère face à la richesse expressive de Marguerite.

3ᵉ place : Le Régent Marmite

Le Régent Marmite a séduit avec sa pilosité luxuriante couvrant harmonieusement tout son corps. En véritable ambassadeur du naturel, il a rappelé que "C'est simple, ça pousse naturellement !". Toutefois, ses détracteurs lui reprochent un manque de contraste ou de relief dans sa présentation.

Prix spécial : Mein Furet, l’audace non conventionnelle

Malgré son absence sur le podium, Mein Furet a fait forte impression avec sa toison intégrale, particulièrement marquée sur ses joues et son dos, où les poils créaient des motifs naturellement spiralés. Il a été récompensé du Prix Spécial d’Audace Naturelle, soulignant son refus de toute intervention cosmétique ou d’harmonisation.

Le naturel à l'honneur

Le Prix Mx Poil Poil est unique en son genre, car il met en lumière la pilosité dans son expression la plus authentique. Les participants ne peuvent pas recourir à des produits de densification, à des extensions ou à des techniques artificielles : tout repose sur le don naturel et le respect de son propre corps.

Cette année encore, le concours a renforcé son rôle en tant que célébration des corps dans leur diversité naturelle, qu’il s’agisse d’une barbe majestueuse, d’une chevelure foisonnante ou d’une pilosité corporelle intégrale.

Marguerite, une icône de la liberté

En devenant la première triple Mx Poil Poil, Marguerite Cassegrain a envoyé un message puissant : l’acceptation de soi est une forme de rébellion dans un monde obsédé par la norme et le contrôle.

Elle prévoit désormais de lancer une campagne éducative intitulée "Fiers de nos poils", destinée à déconstruire les préjugés autour de la pilosité naturelle, en particulier chez les femmes. "Les poils, c’est notre histoire évolutive et notre humanité. Pourquoi les cacher ?" a-t-elle martelé lors de la conférence de clôture.

Un triomphe collectif

Si Marguerite est la reine incontestée, tous les participants ont contribué à faire de cette édition du Prix Mx Poil Poil un événement mémorable. Avec des millions de spectateurs à travers le monde, ce concours rappelle que la pilosité naturelle, dans sa diversité et son authenticité, est une source inépuisable de fascination et d’inspiration.

Longue vie au naturel et à ceux qui le portent fièrement !